Ça se corse!
Mercredi, nous décidons de faire une plus longue sortie de vélo, histoire de commencer à se bâtir un fond, mais sans trop nous taxer. Nous nous décidons pour un parcours de 72 km avec environ 480 m de dénivelé cumulatif c’est-à-dire, pas trop pentu.
Nous partons un peu plus tôt qu’à l’habitude, vers 10:30 au lieu d’en début d’après-midi car la température matinale remonte (c’est moins froid) et celle de l’après-midi aussi (c’est plus chaud)! Les premiers kilomètres se font en faux plat descendant et nous arrêtons à Pernes-les-Fontaines à la boutique de vélo pour un ajustement de dérailleur. Ensuite, c’est la plaine avec de belles vues sur les vignes de la région de Châteauneuf-du-Pape. On roule ensuite sur de belles petites routes asphaltées qui seraient des pistes cyclables chez nous. Les kilomètres passent et on ne les sent pas. Le mistral a disparu et il ne vente presque pas!
Les vignes de Châteauneuf-du-Pape
Nous nous arrêtons à Courthézon où nous dénichons un sympathique petit resto au centre historique du village où nous mangeons salades, steak de thon, blanquette de veau et plus. C’est le plaisir de rouler: on va les brûler ces calories mangées!
Le retour se fait en passant par Carpentras, ville un peu trop occupée à notre goût, toujours sous le regard du Mont Ventoux au pied duquel nous passons. Et hop, à la maison à temps pour l’apéro! Dommage que notre piscine ne soit pas encore ouverte car il fait 26 °C et on a chaud. Ça ne tardera pas cependant!
Encore des vignes!
Pour souper, nous y allons pour quelques pizzas à la pizzeria du coin qui fait bien l’affaire de notre faim et la journée se termine avec une lessive de nos kits de vélo.
Jeudi, on veut faire une petite sortie car ça fait maintenant plusieurs jours que l’on roule. On n’est qu’en début de saison, quand même. Comme certains d'entre nous veulent s’acheter des vêtements de vélo, on se dirige vers Bédoin, village légendaire car au pied de la montée du Mont Ventoux, étape mythique que le Tour de France emprunte une année sur trois. Dans quelques semaines, lorsqu’on sera prêts, ce sera notre tour de faire cette montée incontournable. Bédoin est un des trois départs pour la montée du Mont Ventoux à vélo, le plus difficile des trois. Mais aujourd’hui, on ne veut que se prévaloir des boutiques de vélo qui foisonnent sur la rue principale. On en profite pour s’attabler dans un petit resto qui sert des spécialités locales et on retourne à la maison.
Le lunch à Bédoin
Vendredi, congé de vélo. On se dirige plutôt à pied, en guise de récupération, vers Venasque, le village voisin mais en traversant la campagne par quelques sentiers de randonnée qu’on avait trouvés lors d’un séjour en 2019. Les coquelicots, les genêts, les vignes et les arbustes de romarin se succèdent au pied de contreforts rocheux jusqu’au village perché qui est notre but. On déambule dans les petites ruelles bordées de maisons millénaires, nos amies achètent quelques nappes aux motifs provençaux et on retourne à la maison par le même chemin.
Vue à partir du village perché de Venasque
Maison millénaire à Venasque
Le sentier entre Venasque et Saint-Didier adossé au mur rocheux
Le Mont Ventoux n’est jamais bien loin. Il veille sur la vallée à ses pieds
Samedi, c’est le temps de continuer notre exploration des environs. Nous optons pour un parcours de 52 km, mais avec un dénivelé de 850 m. Ce trajet nous fait passer par deux petits cols, le col de Murs (626 m) et le col de la Ligne (755 m). La météo nous donne plein soleil avec un maximum de 27 °C. Lors de notre départ, il fait un beau 17 °C. La route que nous prenons serpente en une douce montée (3 à 6 %) à travers les collines verdoyantes, ce qui nous étonne car il y a une sécheresse dans la région. Plusieurs beaux points de vue nous font admirer les petits massifs rocheux entrecoupés de vallées vertes.
La seconde moitié du parcours nous entraîne dans une longue descente le long des gorges de la Nesque, petit cours d’eau qui s’est creusé au fil des siècles un profond et large sillon à travers la roche des collines. On essaie de se trouver un resto pour casser la croûte, mais le village suivant, Méthamis, n’en a pas un! Alors on retourne à la maison, non sans avoir fait un arrêt au resto-bar du village pour la traditionnelle bière sale. Une super journée!
Les gorges de la Nesque
Les gorges de la Nesque
L’aventure continue dans le prochain blogue!
Sylvain Lemay
Je m’appelle Sylvain Lemay et je suis membre du Club depuis sa 2e année de fondation. J'ai mené des groupes cyclo-sportifs pour le Club pendant plusieurs années. J'ai aussi participé à l’organisation de plusieurs Printanières dans les années 2000. Pendant plusieurs années, j'ai donné l'atelier "Habiletés à vélo". J’ai pensé que les membres du Club seraient intéressés à lire mes récits de voyage de cyclotourisme. En effet, au fil des années, ma conjointe Louise et moi, et quelques fois avec des amis, avons fait plusieurs voyages de vélo, la majorité en cyclotourisme, en Europe (France, Italie, Majorque, Maroc), au Canada (Cabot Trail, Gaspésie etc.) et aux États-Unis (côte ouest). Lors de plusieurs de ces voyages de vélo, j'ai écrit des chroniques de nos aventures. Si l’aspect " tourisme" du cyclotourisme vous intéresse autant que le côté "cyclo", le blogue "Les voyages à vélo de Sylvain » est pour vous! Je vous propose donc mes chroniques, que je publierai à raison d’environ une par deux semaines. J’espère que vous apprécierez!
